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Claude Lastennet , le tueur des vieilles dames

Claude Lastennet

Si vous souhaitez en savoir plus sur des affaires criminelles fascinantes comme celle de Claude Lastennet, nous vous invitons à rejoindre notre communauté. Vous aurez accès à des contenus exclusifs et approfondis sur divers cas et enquêtes.

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Aujourd’hui, nous allons revenir sur l’affaire du tueur des vieilles dames qui a sévi dans la banlieue Parisienne, pendant les années 90.
Claude Lastennet , le tueur des vieilles dames
Nous sommes en plein mois d’août 1993, à Chevilly-larue, une banlieue du sud de Paris, habituellement paisible pendant toute la saison . . .

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Aujourd’hui, nous allons revenir sur l’affaire du tueur des vieilles dames qui a sévi dans la banlieue Parisienne, pendant les années 90.

Claude Lastennet , le tueur des vieilles dames

Nous sommes en plein mois d’août 1993, à Chevilly-larue, une banlieue du sud de Paris, habituellement paisible pendant toute la saison d’été. Mais ce jour-là, il y a du remue-ménage ! Des policiers s’affairent devant le petit pavillon du 49 avenue du Président Franklin Roosevelt. François Courtinat, le commandant de la brigade criminelle, est l’un des premiers à être sur les lieux. Dans la chambre à coucher, il trouve une vieille dame morte ; elle est allongée sur le lit, les pieds pendants touchant le sol. Elle s’appelle Marcelle Cavilier, 87 ans et c’est sa famille venant lui rendre visite qui découvre son corps. Elle est d’ailleurs méconnaissable tellement son visage est tuméfié par les coups. Son tablier est relevé, jusqu’aux hanches et elle semble morte par étranglement. La maison est sens dessus dessous. Apparemment, c’est un cambriolage qui a mal tourné. La vitre de la porte de derrière est brisée. Le meurtrier a dû passer le bras pour atteindre la clé qui est sur la serrure à l’intérieur. En la tournant, il s’est introduit dans la maison. Qui est ce alors ? Est-ce un rôdeur ? Un cambrioleur aguerri ?

 

Les enquêteurs ne trouvent aucune empreinte, aucun indice. Ils font du porte à porte dans le voisinage, à la recherche d’un témoin. Ils apprennent qu’une voisine, habitant le numéro 51, avait remarqué un jeune homme sur le trottoir d’en face, le week-end d’avant ; il est resté debout sans bouger comme s’il faisait le guet devant la maison. Au bout d’un moment, elle l’a interpellé et lui a demandé ce qu’il faisait là. Il lui répond qu’il cherche le numéro 52. Or, au 52 dans cette avenue, il n’y a pas d’habitations, c’est juste un parc ! C’est vraiment étrange ! Le commandant Courtinat demande à la voisine d’établir un portrait-robot. Cela ne va pas suffire pour retrouver le meurtrier et la police n’a pas de piste sérieuse. L’enquête piétine…

Une série de meurtres

Quelques semaines plus tard, un crime similaire est commis dans la banlieue voisine de Fresnes. Encore une vieille dame, cette fois âgée de 83 ans, retrouvée morte chez elle. Encore une fois, les circonstances ressemblent à un cambriolage qui a mal tourné, avec des signes de lutte évidents et une entrée par effraction. Il est rapidement devenu évident pour la police qu’ils pourraient avoir affaire à un tueur en série ciblant des personnes âgées.

Les journaux et les stations de télévision locales ont rapidement commencé à parler du « Tueur des vieilles dames ». La panique s’est installée, en particulier parmi les personnes âgées de la région. Certaines commencent même à installer des systèmes de sécurité supplémentaires chez elles. La pression sur la police pour résoudre ces crimes augmente de jour en jour.

En examinant les deux scènes de crime, un schéma commence à émerger. Dans les deux maisons, le tueur semble avoir cherché des objets de valeur, mais n’a pas emporté grand-chose. Cela suggère qu’il pourrait s’agir moins de cambriolages que d’actes de violence pure. De plus, le tueur semble connaître le quartier, ciblant des maisons particulières où il sait que les occupants sont âgés et vulnérables.

La traque

La police décide d’installer une surveillance secrète dans plusieurs quartiers. Espérant attirer le tueur dans un piège, des agents en civil se font passer pour des personnes âgées, déambulant dans les rues, entrant et sortant de leurs maisons, créant l’illusion de vulnérabilité.

C’est pendant l’une de ces surveillances que les enquêteurs repèrent un homme correspondant au portrait-robot établi précédemment. Il rôde dans le quartier, semblant observer plusieurs maisons. Après l’avoir suivi pendant plusieurs heures, ils décident finalement d’interpeller Claude Lastennet.

Une fois en garde à vue, l’homme se montre évasif, mais face aux preuves accumulées et au portrait-robot, il finit par avouer les deux meurtres. Il s’avère que c’était un jeune homme du quartier, ayant des antécédents judiciaires mineurs.

La nouvelle de son arrestation soulage la communauté, mais pose également de nombreuses questions sur ce qui pourrait pousser un individu à commettre de tels actes horribles. Pour les familles des victimes, la douleur reste, mais elles peuvent enfin commencer à chercher une certaine forme de clôture.

L’affaire du « Tueur des vieilles dames » est un rappel sinistre de la capacité de l’être humain à la violence, mais aussi de la détermination et de la persévérance de la police à protéger les communautés qu’elle sert.

 


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